Project Description
par Thomas
(18 ans – Romainville – Seine-Saint-Denis)Pour tout vous dire, ma carrière de collégien s’est arrêtée en 4ème.
J’avais la mauvaise habitude de ne pas écouter les cours ou encore de parler avec les camarades et même de répondre aux profs. Au point d’être « viré » de mon collège.
Suite à cette exclusion, je me suis remis totalement en question. Fini les « bêtises », bonjour le sérieux, il était temps de reprendre ma vie en main. De trouver ma voie en repartant à zéro.
J’ai essayé de récréer « l’école à domicile ». J’ai repris les cours mais cette fois dans ma chambre, sur Internet. J’ai fait de nombreux tutoriels : informatique, réalisation, montage. C’est le montage qui m’intéressait le plus. J’ai donc réussi à trouver le moyen de faire ce que j’aime et tout devenait plus simple. J’ai donc pu progresser tranquillement, à mon rythme, sans penser sans cesse aux notes qui sanctionnent, qui nous blessent et nous rabaissent.
Malgré mes mauvaises notes à l’école, je savais au fond de moi que j’en étais capable et mes progrès furent considérables. Je regrette de ne pas avoir été un élève studieux. Néanmoins, je pense que l’on peut réussir sa vie professionnelle sans avoir fait de longues études. Il suffit de le vouloir ou d’allier une passion à une vie professionnelle.
Ce que j’ai fait : j’ai mis à profit l’apprentissage par les tutoriels en montant ma première vidéo de breakdance avec mon frère.
Grace aux nouvelles technologies, aux sites d’hébergement de vidéos en ligne (YouTube et co), on peut apprendre sans classe, reprendre un cours en rejouant la vidéo, faire des exercices, des travaux pratiques. On peut aussi filmer avec des smartphones, monter avec des logiciels, faire son cinéma à la maison.
Des outils qui démocratisent le cinéma, la musique, l’informatique…Qui les rendent accessibles à tous, et pas seulement aux étudiants des écoles d’art et aux bons élèves qui prennent une option artistique au bac.
La création permet d’acquérir un ensemble de savoir-faire que l’on n’enseigne rarement à l’école qui préfère la connaissance aux compétences. Je pense que l’école devrait s’ouvrir aux nouvelles technologies, apprendre aux jeunes à coder. Et recourir au numérique comme méthode d’apprentissage.
On peut suivre des formations sur Internet (les moocs) et apprendre seul avec la même assiduité qu’en classe, la même rigueur, la même discipline. Pour réussir, il faut se fixer des règles : mettre son réveil, couper son téléphone, se ménager des heures de révision, s’aménager un espace de travail, apprendre à travailler dans l’urgence…
Il faut de la volonté pour s’auto-discipliner, pour étudier sans pression ni carotte au bout (la fameuse note, le fameux passage dans la classe supérieure).
Il faut s’accrocher, ne pas se laisser tenter par le monde fascinant des réseaux sociaux, la console de jeux au pied du lit, les sms des amis, mais le jeu en vaut la chandelle.
Mon expérience me fait penser que l’école et les tutos ne sont pas si éloignés. Ils divergent dans leur mode d’apprentissage mais convergent vers un même but : l’acquisition de savoirs. La solution serait peut-être que l’école propose, en complément des cours, des tutos qui permettent d’apprendre autrement tout en facilitant la vie à ceux qui ont du mal à suivre en cours.
Après, ça ne reste que l’avis personnel d’un jeune malheureux à l’école mais curieux et avide de savoirs.
(18 ans – Romainville – Seine-Saint-Denis)Pour tout vous dire, ma carrière de collégien s’est arrêtée en 4ème.
J’avais la mauvaise habitude de ne pas écouter les cours ou encore de parler avec les camarades et même de répondre aux profs. Au point d’être « viré » de mon collège.
Suite à cette exclusion, je me suis remis totalement en question. Fini les « bêtises », bonjour le sérieux, il était temps de reprendre ma vie en main. De trouver ma voie en repartant à zéro.
J’ai essayé de récréer « l’école à domicile ». J’ai repris les cours mais cette fois dans ma chambre, sur Internet. J’ai fait de nombreux tutoriels : informatique, réalisation, montage. C’est le montage qui m’intéressait le plus. J’ai donc réussi à trouver le moyen de faire ce que j’aime et tout devenait plus simple. J’ai donc pu progresser tranquillement, à mon rythme, sans penser sans cesse aux notes qui sanctionnent, qui nous blessent et nous rabaissent.
Malgré mes mauvaises notes à l’école, je savais au fond de moi que j’en étais capable et mes progrès furent considérables. Je regrette de ne pas avoir été un élève studieux. Néanmoins, je pense que l’on peut réussir sa vie professionnelle sans avoir fait de longues études. Il suffit de le vouloir ou d’allier une passion à une vie professionnelle.
Ce que j’ai fait : j’ai mis à profit l’apprentissage par les tutoriels en montant ma première vidéo de breakdance avec mon frère.
Grace aux nouvelles technologies, aux sites d’hébergement de vidéos en ligne (YouTube et co), on peut apprendre sans classe, reprendre un cours en rejouant la vidéo, faire des exercices, des travaux pratiques. On peut aussi filmer avec des smartphones, monter avec des logiciels, faire son cinéma à la maison.
Des outils qui démocratisent le cinéma, la musique, l’informatique…Qui les rendent accessibles à tous, et pas seulement aux étudiants des écoles d’art et aux bons élèves qui prennent une option artistique au bac.
La création permet d’acquérir un ensemble de savoir-faire que l’on n’enseigne rarement à l’école qui préfère la connaissance aux compétences. Je pense que l’école devrait s’ouvrir aux nouvelles technologies, apprendre aux jeunes à coder. Et recourir au numérique comme méthode d’apprentissage.
On peut suivre des formations sur Internet (les moocs) et apprendre seul avec la même assiduité qu’en classe, la même rigueur, la même discipline. Pour réussir, il faut se fixer des règles : mettre son réveil, couper son téléphone, se ménager des heures de révision, s’aménager un espace de travail, apprendre à travailler dans l’urgence…
Il faut de la volonté pour s’auto-discipliner, pour étudier sans pression ni carotte au bout (la fameuse note, le fameux passage dans la classe supérieure).
Il faut s’accrocher, ne pas se laisser tenter par le monde fascinant des réseaux sociaux, la console de jeux au pied du lit, les sms des amis, mais le jeu en vaut la chandelle.
Mon expérience me fait penser que l’école et les tutos ne sont pas si éloignés. Ils divergent dans leur mode d’apprentissage mais convergent vers un même but : l’acquisition de savoirs. La solution serait peut-être que l’école propose, en complément des cours, des tutos qui permettent d’apprendre autrement tout en facilitant la vie à ceux qui ont du mal à suivre en cours.
Après, ça ne reste que l’avis personnel d’un jeune malheureux à l’école mais curieux et avide de savoirs.